Vivement les vacances ! Et oui, comme je ne fais jamais rien comme tout le monde, les vacances pour moi c'est en septembre. Moins de monde sur les plages, budget vacances dopé par les économies sur le prix des billets et...la jubilation de partir alors que tout le monde rentre et fait la gueule :-P

J'ai toujours adoré l'univers des années 50-60. Cette période d'après guerre où tout semblait être plus simple et léger car on avait connu le pire. Bien sûr ne l'ayant pas vécue, j'en ai une image très idéalisée, dans laquelle la vulgarité n'avait pas encore été inventée et où les femmes étaient toutes ultra-élégantes en jupes taille haute, longueur aux genoux et talons hauts.

Dans les maisons, on découvrait l'électroménager comme un don du ciel et on équipait sa cuisine avec du Formica. Au départ, le Formica c'est le nom de la firme américaine qui inventa le mélaminé stratifié qui allait envahir les cuisines de nos grand-mères dès la fin des années 40.

Comme beaucoup de choses qu'on trouve "très cool" aujourd'hui, le Formica a longtemps eu une image ringarde, associée aux intérieurs kitsch sentant la naphtaline.
Pourtant, passé ce cliché, cette matière semble particulièrement adaptée aux envies déco des filles (et des garçons ?) d'aujourd'hui : de la couleur, du pas cher esprit récup', du pratique (un coup d'éponge et basta) et ce petit air de nostalgie "comme-avant-chez-Mamie" qui réchauffe les coeurs en ces temps de crise.

Si vous craignez le premier degré avec un meuble trop imposant, il suffit d'opter pour quelques petits objets colorés : une chaise customisée, un dessous de plat ou une horloge en Formica suffisent à créer la touche vintage qui donnera du cachet à une pièce un peu tristoune.
Bien sûr ces objets là sont des pièces uniques, chinées avec amour par des passionnés. La bonne nouvelle est que vous pouvez en faire autant en cherchant sur le Bon Coin, Ebay, ou près de chez vous chez Emmaüs et les vides greniers de quartier. Certains petits objets se trouvent encore assez facilement.

Bonne chine !

Le temps bordelais est décidément bien capricieux cette année. Après un soleil omniprésent ces derniers jours, une discrète pluie fine et de jolis nuages violets se sont invités à cette séance photo improvisée en fin de journée.
Un nuage violet, j'en porte un aujourd'hui au poignet ! Mais non, je suis pas en train de délirer, il s'agit en fait du nom de la marque de ce joli bracelet tressé : Purple Cloud.
Vous allez en entendre parler souvent ici car la jeune créatrice n'est autre que ma belle-soeur :)
Lancée il y a quelques mois, Purple Cloud rencontre un franc succès avec ses créations fraîches et colorées ! Allez vite voir sa boutique, elle regorge de petites merveilles à prix tout doux. Allez-y souvent car des nouveautés sont mises en ligne régulièrement.

Voici une tenue que je porte souvent ces-temps ci: un boyfriend jean, un haut féminin, des talons (pas très hauts car je suis très grande) et des accessoires pour "chiquiser" l'ensemble.

Je me décide enfin à poster un billet look !
Et oui, bien que ma première motivation pour ouvrir ce blog était dès le départ d'y partager mes looks et idées mode, j'ai longtemps hésité à m'exposer sur la toile. Sûrement par timidité et aussi par manque de temps ou plutôt d'organisation. La merveilleuse lumière d'été de ces derniers jours m'a insufflé l'inspiration nécessaire pour sauter le pas.

Je vous emmène donc dans un de mes lieux préférés à Bordeaux : le Parc Rivière. Beaucoup moins connu que le Parc Bordelais ou le Jardin Public mais beaucoup plus intimiste aussi, ce charmant petit parc situé rue du Bocage, non loin des Chartrons est un vrai cocon végétal hors du temps.

Il s'agit de l'ancienne propriété du Baron Alfred de Luze qui y vécut à la fin du 19ème siècle. Les ruines du château donnent à cet endroit une atmosphère assez mystique propice à l'imagination.

D'ailleurs, alors que je réalisais cette séance photo (toute seule comme une grande avec mon trépied !) un groupe de petits garçons s'amusait à se faire peur en racontant que c'était "la maison de la sorcière". J'ai cru pendant 2 secondes qu'ils parlaient de moi ! Outch ! Mais non, ma vieille, tu fais pas encore peur aux gosses quand même ! Et puis c'est plus drôle si on l'imagine terrée derrière un arbre prête à surgir ou mieux carrément invisible !

En tous cas, ce lieu vaut le détour, je vous laisse en juger par vous même.